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DES BENI SNOUS 189
Au contraire devant les mois îmi, îsi, on emploie exclu
sivement n :
diymâs nîmi, les dents de la bouche (ou fiîmi, ou niîmi) ;
dffû nisi, la tiédeur du giron (ou fitsi ou niîsi).
2°
Devant les noms de deux syllabes, tels que : ifri,
irden, iyës, etc., on emploie généralement i, rarement n
(Yi bref s'allonge). Ex. :
îmi iîfri, l'entrée de la grotte;
dihëbbet iîrlen, un grain de blé;
tèrf iîlës, la pointe de la langue ;
àslém iîyzèr,\e poisson de la rivière.
Mais l'on dit (forme îX) :
dâr niyëd. le pied du chevreau ;
la mère de l'enfant.
hennâs iîsen,
Devant les mots de plus de deux syllabes,
riels commençant par i,
emploi de n).
devant les plu
on emploie de préférence n (voir
3°
Devant les noms de forme (i)X on emploie i. Ex. :
azëllîf iénsi, la tête du hérisson.
Formation du pluriel.
Chez les Beni-Snoûs, le pluriel se forme de trois ma
nières différentes (I).
1. Sur le pluriel cf. R. Basset, Man. kabyle, p. 62; H. Stumme, Schil.
v. Taz., p. 61; A. de C. Motylinski, Le Dj. Nef., fasc. I, p. 9; G. Mer
cier, Ch. de l'Aurès, p. 6.