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26 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
B.Sn., branche dâstlà;
— froid âfemmed;
— serpent
sàd.
Il peut résulter aussi de l'assimilation d'un s par un s,
s -fs
= ss :
B.Sn., il dormit sous le -rocher, itèttâs sxfâddi-ifûzrû,
pour suaddi.
Le s arabe (y) peut quelquefois donner un s. Ex. :
il va au marché, itrohâ issûq.
Le y des racines arabes usitées dans le dialecte donne
généralement un z (voir Phon. s), le ;? est cependant parfois
conservé :
il est chasseur, netlân daséiiâd, rac. jL=;
oignon, làbsàl, rac. J^>.
De même qu'en zouaoua le z emphatique entre dans la
composition de nombreuses racines berbères (I).
orge, démzén;
être jeune ëmze, Z. emz'i (S. S.);
voir zàr, Z. z'er (S. S.);
casser à.rz, Z.
erz'
(S. S.).
On le rencontre aussi dans des mots empruntés à la
langue arabe où il tient la place d'un s (2) (y). Ex. :
1. Voir au sujet du ? : Si Saïd, Une pr. ann. de kab., p. iv, l'auteur
z'
distingue le z pur d'un emphatique; la distinction est également faite
dans H. Stumme, Schil. von Taz., p. 8; A. de C. Motylinski, Dial. de
p. 6.
Ghad.,
2. Cf. Doutté, Un texte ar., p. 52 : « ce son est assez répandu chez les