1907 T.34.pdf

DES RENI SNOUS g
Zouaoua, ennir'ak (R.B.), je t'ai dit ;
B.M., ennir'ax (R.B.), —
Kef., ënnîyâh, —
Le h que l'on rencontre dans certains mots, tels que
ahérkûs(i), chaussure, paraît être adventice (2).
H. —
Gutturales.
Consonne arrière-velaire, le v_j arabe, le —
touareg. De
même qu'en zouaoua, il peut provenir d'un y redoublé (3).
Ex. :
tuer, ëny\ H. tnâqq ;
brûler, ëry; H. trâqq(i).
On trouve dans une même racine le y à côté du q. Ex. :
iqqiït, il a été sec; isyèr, il a desséché ;
lire, yér ; H. qâr;
creuser, ëyz; H. qàz;
ou bien le q à côté du #(5). Ex. :
élis, vouloir ;
H. qàs (Fig. yîs).
1. Cf. R. Basset, B. Izn. aherkous, Études, p. 55 et Dial. des B. Iznacen,
p. 6; à Tlemcen, le mot hbrkûs désigne un soulier éculé.
2. R. Basset à son cours.
3. Cf. R. Basset : « le q ne paraît pas avoir été une des lettres primi
tives du berbère ». Études, p. 46.
4. Cf. R. Basset, Études, pp. 47 et 147; H. Stumme, Schil. von Taz.,
pp. 11 et 81; G. Mercier, Chaouia, p. 3; A. Hanoteau, Gr. tam., p. 13.
5. Voir permut. du q en berbère (y, g), R. Basset, Études, p. 48; Hano
—
teau, Gr. tam., p. 13. Dans les dialectes arabes du Sahara Oranais,
y devient régulièrement q ou g.