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146 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRIf
la porte a été ouverte, dâyxfùrd dellâ dnûfdel;
le chien a été lâché, âili illâ inùrzèm;
et aussi le sens réfléchi :
la porte s'ouvre (seule), dâipifûrd qâ-dnûfdel;
le chien se détache (seul), âili qà-inûrzem.
Forme en t, tya (3e forme).
On trouve, chez les Béni Snoûs, la forme passive qui
s'obtient en préfixant un t à la racine (1 ). Ex. :
ëti, manger;
têts, être mangé;
Zekkara, ùifed, frapper ;
— ittùd
, il a été frappé ;
mais plus fréquemment on préfixe lyâ,
îrii, jeter;
îru, rassembler;
ëfrii, clore;
ëltèf, saisir;
ârii, écrire;
érzem, lâcher;
III. tyâiri, êlre jeté.
tiiâ(1). Ex. :
III. tyâiru, être rassemblé.
III. txfâfri, être clos.
III. txfâttèf, êlre saisi.
III. tyâri, être écrit.
lit. txfârzem, être lâché.
ëqqèn, attacher; III. tifàqqèn,
âxfed, frapper; III. ty.axj.ed, être frappé.
bédd, être debout; III. txtâbedd, être debout.
ézzi, traire;
éyres, égorger;
être attaché.
III. txfâzzi, être trait;
III. tyâyres, être égorgé.
1. Cf. Stumme, Hand. Taz., p. 71, § 116.
2. Cf. R. Basset, Man. kab., p. 40, § 41 ; Études, p. 141 ; Zen. de l'Ouars.,
A. de Moty
p. 33. G. Mercier, Ch. de l'Aurès, p. 27.
pp. 45-46; Bial. des B. Men., p. — 10; Dial. du Rif, p. 93.
— linski, Le dial. de R'ed.,