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12 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERRÈRE
alors que divers dialectes intermédiaires adoucissent le g :
B.Iz., B.B.S., B.M., homme, àriàz(l);
B.M., rigole, tharia (R.B.) ;
Figuig, ëii, fais.
Contrairement à ce qui se passe en zouaoua, on évite,
chez les B. Snous, le changement en gg d'un i redoublé
faisant partie d'une racine arabe (ou d'un z) :
chasseur, ar. >y>*", Z. asegga.%; B.Sn. asiiiàd;
tailleur, ar. i»lyi-; Z. akheggadh (S.S.); B.Sn. kiiiâd;
les exceptions sont rares :
crier, yiggel; ar. •!=-*-=',
bride, àlgàm;
ar. (»l=£-Ut.
Le g peut résulter du redoublement d'un i(2). Ex. :
B.Sn., revêtir, îrèd; H. dgérrèd;
—
lever, îsi ; H. dgéssi ;
ou de la contraction de deux i :
c'est lui qui a menti, néttân âgserksën.
On trouve souvent, dans une même racine, le i (i) à côté
du g :
B.Sn., jeter, îri; H. gâr; n. a. àgàrâi;
—
marcher, ëi.iûr; H. gûr; n. a. dàgurài;
il assimile fréquemment le r de la particule ur :
ûggâres,
ne jette pas.
1. A Mazzer, le g des mots cités est palatilisé. M. R. Basset représente
— cette articulation par g'. Cf. Études, p. 43. Voir aussi G. Mercier,
Chaouia, p. 18.
2. Cf. R. Basset, Man. kab., p. 23; Si Saïd, Pr. année de kab., p. 86;
G. Mercier, Chaouia, p. 18.