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DES BENI SNOUS 45
Z. athemou meule (R.B.), R. âdmûn (1) ;
cet n est d'ailleurs très faiblement articulé comme la plu
part des n finals.
A peu près le gn français,
n (n1 de Sievers).
se rencontre dans plusieurs
dialectes intermédiaires (2). Chez les Béni Snoûs, il est
ordinairement placé devant un i;
c'est ainsi que \'n ser
vant à marquer le rapport d'annexion se prononce fï à
Ait Larbi devant un i (3). Ex. :
A. Larbi. bamsâ fiirgâzen cinq hommes;
cet i peut provenir d'un g ou d'un k adouci :
B.Sn. âni monter, ûnèy je suis monté (A.L.) ;
K. Senti sur, A. L. oenîliûoràr sur la montagne;
Z. nek ou neg (R.B.).
Uf français, le *J>
Labio-dentales et labiales.
1. Le contraire peut avoir lieu :
f
arabe, le JE touareg. Dans certains
corbeille plate [y^>)
B.Sn. 8ôrccfiï8, Mza'b. tandount (E.G.);
Vn paraît même parfois emphatique : diernïcl cou, ndnnû grand'mère.
2. Cf. R. Basset, Et. dial. berb., p. 39; chez les B. Menacer, les Ha-
raoua, les B. Halima où il remplace nk, ng.
3. Mes informateurs pour les dialectes des Béni Iznacen et des Béni
Bou Zeggou prononçaient cet n de la même façon; cf. E. Doutté, Un
texte ar., p. 36.