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DES BENI SNOUS 345
Qdidou-fdidou.
Quatre, cinq, six enfants se réunissent; ils jouent avec
huit petites pierres dont l'une d'elles s'appelle bbâ « père ».
L'un des joueurs lance cette pierre en l'air et la rattrape
au vol après avoir lestement ramassé l'un des six autres
cailloux rangés devant lui. Successivement, il les ramasse
ainsi tous. Alors il fait trois tas de deux cailloux chacun,
et lançant en l'air le « père » il le reçoit dans sa main,
après avoir ramassé l'un des petits tas de«ailloux. Ensuite,
il groupe les pierres par trois, puis en fait deux tas, l'un
de quatre, l'autre de deux. Enfin, saisissant les sept cail
loux, il les lance, en reçoit le plus possible sur le dos de
sa main, les lance de nouveau et aggrippe au passage tout
ce qu'il peut. Il compte les cailloux qu'il a dans la main,
double le nombre trouvé; le résultat donne le nombre de
points qu'il a gagnés. 11 passe alors les sept pierres au voi
sin qui joue à son tour. Si un joueur manque le « père »
qui retombe ou n'a pu ramasser les cailloux qui sont
devant lui,
son voisin de droite.
il cesse de jouer et donne les petites pierres à
Autre jeu.
Quatre enfants étendent leurs jellâbas sur le sol. Sur
ce tapis, deux d'entre eux, désignés par le sort, se mettent
à genoux, courbent le dos et baissent la tête. Les deux
enfants qui restent se placent auprès d'eux debout, l'un à
droite,
exemple),
l'autre à gauche. L'un d'eux (celui de gauche par
s'assied sur le dos de l'enfant courbé près de lui
et se renverse sur l'autre de façon à ce que sa tête arrive
juste entre les jambes de son camarade de droite resté
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