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DES BENI SNOUS 131
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D'une forme d'habitude emp. seule : tsâd, part, itsâdën.
Ex. :
C'est cet homme qui toujours me frappe, ârgâzûli Ui liiâ
itsâdën dîma ;
ou précédée de qâ : il court, qâ-ittâzzel; part., qâ-ittdzzlën.
Ex.:
Vois cet enfant en train de courir, zèr arbdien qâ-itâzzlën;
ou précédé de ûr : il ne donnera pas, ûr-ltsûhs; part., ûr-
itsûsënnes. Ex. :
Qui ne me donnera pas de pain, mâgës Tiliii itsûsënnes
âyrùm.
Pour chacun de ces termes, le participe se forme en
ajoutant en à la trois, pers. du m. singulier.
Si le verbe est terminé par a, par u ou par i, on ajoute
simplement n :
qui donc pleure? mâgës qâ-ittrûn;
qui a soulevé ce tronc? mâgës iisîn diiiérdiu;
qui t'a dit cela? mages ilïk mân yû.
Si au prétérit, un verbe irrégulier est terminé par u, cet
u fait place au participe à la terminaison in :
C'est toi qui l'as tué, sëkk ëllîh inyin;
Zekk.,
Isëkk aid iényin.
On emploie aussi le participe pour rendre un infinitif
venant à la suite de verbes tels que : savoir, pouvoir, vou
loir, craindre. Ex. :
Je n'ai pu soulever cet enfant, ûr qèddëyes aidgëssîn arbâ
iu (ou al-îsïy) ;