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130 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
(passé) îdënnâd lûkân ëllân-ëyri dïmuzunîn, lûkân syîy dâfu-
nâst.
Si hier tu m'avais frappé, je t'aurais frappé, îdënnâd
milla ûdelii as-ûdèy.
Si hier tu ne m'avais pas salué, je ne t'aurais pas donné
d'argent, îdënnâd milla ûhi sellemëles qà-ûlïh tsûtêeyeê
syâlel.
Demain si j'avais de l'argent, j'achèterais un mulet
(futur), âitsa, milla ayriîlin tïmuzûnîn asyây dserlun.
Si demain tu me frappais, je te frapperais, âit&a, milla
âl-ia ûdél qâi as-ûdèy.
Si demain tu ne me prêtais pas d'argent, je ne pourrais
acheter un mouton, ditéa, milla ûl-ia tértleles tïmuzûnîn,
qâ uttqdâyes àsyèy iserri.
Participes.
Le verbe qui suit certains pronoms interrogatifs ou re
latifs se met au participe indéclinable.
Chez les Beni-Snoûs, il se forme des temps suivants :
1°
Ex. :
'
Du prétérit :
positif il est entré, iûlef; part., iûlfën.
qui est entré, mâgës iûlfën ;
Zekk., qui est sorti, mâimës xiû-iffyën.
2° Du prétérit négatif: il n'est pas sorti, ûr-iffïyes; part.
ur-iffiïyënes. Ex. :
qui n'est pas sorti, mages ûr-iffïyëneL
3° De l'aoriste avec particule (al, ara) : ils parleront, al-
siûlen; participe, aisiûlen. Ex. :
Ce sont ces gens qui parleront, middeniu Ui dissiûlën.