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352 ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
quelque chose, je viens te trouver pour te dire : « Prends
garde à ton bien ». Pour cela, je place un doigt sous mon
œil que je tiens grand ouvert;
quoi il s'agit.
et tu comprends ainsi de
Si je vais demander quelque chose à quelqu'un et si je
n'ai rien obtenu, lorsque j'arrive à la maison, où l'on
m'attend, je place mes doigts dans ma bouche et je feins
de m'enlever une dent. On comprend ainsi que je ne rap
porte rien.
Lorsque vient à passer quelqu'un que je déteste, je
regarde d'un autre côté jusqu'à ce qu'il se soit éloigné.
Si quelqu'un me dit : « Un tel vient pour te frapper », je
, hausse et j'abaisse les épaules,
je ne crains pas mon adversaire.
lui faisant ainsi savoir que
Si des gens parlent, pour leur imposer silence, l'un d'eux
place un doigt sur son nez.
Quand on annonce à quelqu'un une mauvaise nouvelle,
par exemple la mort de son frère, il se frappe le front avec
la main.
Quand les hommes conduisent un mort au cimetière,
ils placent leurs mains derrière leur dos.
Les hommes et les femmes frappent leurs mains l'une
contre l'autre en signe de joie, quand ils sont en fête.
Lorsqu'un homme est triste, il appuie sa tête sur sa
main, les femmes font de même quand elles ont du cha
grin, quand un membre de leur famille est mort.-
Quand les femmes poussent leurs cris de joie, elles font
passer la main devant leur bouche afin que le son de leur
voix soit plus agréable et s'entende de plus loin.
Parfois, en jouant, les enfants se serrent le nez. Si, du
nez de l'un d'eux, sort une sorte de farine blanche, les
autres lui disent : « Tu es généreux ! » S'il n'en sort rien,
ils disent : « Tu n'es qu'un avare ! »