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ÉTUDE SUR LE DIALECTE BERBÈRE
Ijes ixfi-nimëndi. Inna-fàs : « — Zbëliii dâdlâ-âd ». —
Izbëlît, nëttân liénsinni lîs-iffyen; Iqenniiâk, iéqqèn
tàsrâfd; iirôli irùyâh simëndi; ietférrâh, iétdahai ; ûzdën
yrés a.rrdû iénsi. Énnân-às : « — Mâni-qâ
bâdnây
». —
Innâ-fàsën : « Eqqnèy Ijès li-tsràfd». Nëttân, inna-iàs :
« — Âqli-làli, ûssgffi-lâlei arrâù-ïnu ; Iqenniiâh, iéffèy si-
syàddi imëndi.
Traduction
Le chacal et le hérisson.
Le chacal prit le hérisson comme associé. Ils allèrent
cultiver de l'orge. Pendant que le chacal se fatiguait à
travailler, le hérisson passait le temps à dormir sous un
rocher : « Tu travailleras tout le jour, disait-il au chacal;
et moi, je soutiendrai la falaise, afin qu'elle ne tombe pas
sur nous ». Le soir venu, comme le chacal partait, il dit à
son associé : « Mon oncle, je ne suis pas capable de rien
soutenir; il a que n'y toi qui le puisses, ô mon oncle le
hérisson ! » Un autre jour, ils allèrent dépiquer l'orge. Le
chacal passa son temps à battre le grain ; quant au héris
son, il dormit jusqu'à ce que le dépiquage fut terminé.
Alors, ils mesurèrent l'orge dans des sacs d'alfa, puis l'em
magasinèrent en le versant dans des silos.
Us restèrent ainsi jusqu'au jour où ils voulurent labou
rer. Le hérisson dit alors au chacal : « O mon oncle, allons
sortir l'orge du silo ». Arrivés au silo : « Descends, toi, ô
mon oncle le hérisson,
dit le chacal ». Le hérisson des
cendit. Quand ils eurent achevé de vider le silo : « Main
tenant, fit le chacal, je ne te remonterai pas ! —
descendre la musette, dit l'autre, j'y
Fais-moi
mettrai un peu de
grain et tu l'emporteras à mes enfants qui meurent de