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ii INTRODUCTION
une tribu éloignée des centres européens. Je leur adresse mes
plus vifs remerciements.
Appelé il y a quatre ans à la Médersa de Tlemcen, je dus, à
mon grand regret, cesser d'assister aux conférences d'arabe
et de berbère de M. René Basset, directeur de l'École des
Lettres d'Alger. Ce fut mon savant maître qui, dès cette
époque, m'inspira la présente étude; et, depuis, ses conseils
et ses encouragements sont venus, à chaque instant, guider et
soutenir mes efforts de débutant dans la préparation des
quelques pages qui suivent. Ses remarquables publications
m'ont été d'un grand secours et mon travail aurait considéra
blement gagné en précision si j'avais puisé plus largement
encore aux travaux de ce savant berbérologue. Il m'eût été
aussi indispensable d'avoir su acquérir, avant de rien entre
prendre, l'oreille si merveilleusement exercée de M. H.
Stumme. Que ces maîtres, dont je sollicite l'indulgence pour
ce travail de début, veuillent bien trouver ici l'expression de
ma respectueuse gratitude.
Tlemcen, le 22 mars 1906.