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DES REN1 SNOUS 25
Celle articulation ne doit pas être confondue avec le d
prononcé avec emphase; ce dernier est assez rare ici, on
le trouve dans les mots :
îd, nuit (êd);
dadda, grand père (dàddà);
didda, sangsue (diddâ);
middèn, gens;
les fqaha des B. Snoûs représentent cette lettre par le
]j arabe.
Us emphatique, le j=> arabe (pas d'équivalent en toua
reg). Cette articulation est rarement employée chez les
B. Snoûs. Quand on la rencontre dans une racine berbère
elle provient d'un s sous l'influence d'une emphatique (1).
Par exemple d'un / :
B.Sn., il est en train de dormir, qà-itàltàs ATS; tandis
que l'on dit tsèy, j'ai dormi v/TS;
ou d'un d :
B.Sn., sommeil idàs /DS;
—
— téter
— saisir
vent âdû, souffler sud;
ëttâd; I forme, allaiter sùdàd;
ëttâf; I forme,
Autres exemples :
faire prendre sûdàf.
1. Cf. R. Basset, Et. dial. berb., p. 30; A. de C. Motylinski, Le dial. de
Ghad., p. 6.