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DES liENl SNOUS lt
B.Sn., perdrix, dâskkurd ; pi. dissrin.
Il s'assimile le r de la particule ur et le S de «S :
Je me lèverai, âhkërey ;
Je ne me suis pas levé, ûkkïryes.
A peu près le x grec. Rarement employé au Kef, chez
les 0. Larbi, plus fréquent à Mazzer, chez les Béni Bou
Saïd, où il correspond souvent au /. du zouaoua, au s du
Kef (ou au h). Ex. :
Zouaoua, labourer, ekrez ;
Ref,
— ësrez
;
Mz., B.B.S.,
—
ëyrez;
B.B.S., tu as, yrà%; B.Sn., yrâh(K.);
yres (O.L.).
On l'observe fréquemment dans les dialectes des B. Iz-
nacen, des B. Bou Zeggou, des Zekkara.
Le g dur du français,
g (g1 de Si evers).
le K du touareg. Cette articula
tion est assez rare dans notre dialecte, le g du zouaoua
étant ici généralement adouci en i ou i ou z(l).
On trouve cependant, comme dans les dialectes forts (2) :
homme, àrgàz; rigole, dàrgà ; icûs,ëgg;
1. Voir infra, R. Basset, Études, p. — 39, (g k = i = i=:j = iiu =
Zenat. du Mz.,
p. 2.
y) et
2. Il est à remarquer que nombre de mots zouaouas renfermant un g
ne se retrouvent pas cbez les Béni Snoûs, surtout quand la permutation
du g au i ou au i ne se pourrait faire que difficilement : les mots zoua
ouas tels que agougam, muet; agouglou, fromage, agoulim, peau, etc.,
sont empruntés à l'arabe ou à d'autres racines.