1907 T.34.pdf

DES BENI SNOUS n
Le z représente aussi le z du zouaoua (1) :
Z., labourer, kerrez; B.Sn., aérez;
—
—
oreille,
amzour'
(R.B.); B.Sn., dimëdzet;
gale, azedjidh (S. S.); B.Sn., âzëdzçd;
Z., R., variole, dàzërzaid; Mazzer, dâzërzaid(±) ;
le b tombe quelquefois devant un z. Ex. :
B.Izn., queue, àbézlâl; B.Sn., âzlâl(3);
le b ou le /'peuvent être assimilés par le z. Ex. :
Z., hôte, inebgi; pi. inebgaouen (R.B.) ;
— K.,
— M.,
anëzzi; pi. inézziuen;
anûzi; pi. inûziifen;
le z peut aussi résulter d'un i placé devant un d ou un S;
s + d=zd,
s-\-B = zd. Ex. :
R., O.K., Tir itéttez dïn, il ne mangera pas là; pour
itétes dîn ou itétes Un.
Le z peut disparaître; si, par exemple, il vient à être
précédé d'un s. Ex. :
B.Sn., ziun, être rassasié; siun, rassasier.
Il remplace parfois le j des racines arabes :
B.Sn., fusil à deux coups, dàzy.îst (ar•. %.jj);
—
noyer, dizûzëd (ar.jy);
—
moineau, Mus (ar. y_j|j);
1. D'après M. R. Basset, le z est employé pour un y (Et. dial. berb.,
p. 37); Z. thirgets (R.B.); Mz. tirr'et (E.G.); B.Sn. eirzffl, oreille; Z. amez-
zour'
(S. S.); M. timezr'et (E. G.) ; B.Sn. Umédzed.
2. Ces mots se retrouvent sous la même forme dans les dialectes inter
médiaires : B.M. thajerlhilth (R.B.); B.B.S. ë'xrej (R.B.); B.M. ajlal (R.B.),
etc.
3. Cf. Stumme, Schil. von Taz., p. 11.
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