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46 ÉTUDE SUB LE DIALECTE BERBÈRE
mots, par exemple : ifddden est genoux,!'/
très faiblement
articulé. Cette consonne correspond parfois au 9 (1) du
zouaoua :
Z. thidekth lentisque (R.B.);
B.Sn.,B.Izn./aâfës(2);
Le 9 et le /sont même employés l'un pour l'autre dans
quelques mots :
B.Sn. àidil variété de scille ;
— âifîl
—
peut aussi représenter un u Uf ;
R., O.R. zâf cheveu (cf. B. Halima zaf) ;
Mazzer : âzau.
Dans des mots tels que dafdist marteau, ifâggven plat,
le / est prononcé avec une certaine emphase.
b,b.
Le b français, le ^ arabe, le (D touareg, plus rarement
employé qu'en zouaoua (3) ; il ne résulte jamais, comme
dans ce dernier dialecte, de la contraction de deux u (4) :
Tantôt très labial (5). Ex. :
bâbûs haïk,
qâbu pioche ;
1. Cf. sur la perm. du 6 et du / : E. Doutté, Un texte arabe, pp. 29,
u on sait qu'en russe le caractère grec 6 [th) représente le f » ; H. Stumme,
Tun. Màrch und Ged., p. 3; Delphin, Recueil de textes, p. 199 dernière
ligne; Landberg, Hadramaout; le phénomène se présente fréquemment à
'Ammi Mousa.
2. Cf. Basset, Et. dial. berb. (f—b = ou), p. 6.
3. Cf. Phonét. le u.
4. Cf. R. Basset, Man. kab., p. 6; E. Gourliau, Gr. Mz.,
p. 12.
5. Cf. R. Basset, Et. dial. berb,, p. 3; H. Stumme, Houwara, p. 11 in fine.
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