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Thèse _ vf_ texte inteégral - Pastel

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terre, tomate et piment) ; utilisation moyenne des intrants pour minimiser les coûts de<br />

production ; préférence de l’autofinancement aux crédits agricoles, etc.<br />

- même sensibilité à l’influence urbaine vu leur proximité de la ville, etc.<br />

Les 782 autres agriculteurs (57,5 %) travaillent hors périmètre (zone HP), soit en irrigué<br />

intensif (puit et sondage), soit en sec extensif (oléiculture et petit élevage). Les données dont<br />

nous disposons montrent que les cultures irriguées en zone HP ne représentent que seulement<br />

210 ha, soit moins de 7 % des 3143 ha HP, dont 90 % forme les exploitations senia irriguées<br />

par les eaux de puit de surface. Les cultures sèches, dominées par les plantations de l’olivier<br />

couvrent 3919 ha de terres cultivables dans les deux communes étudiées 356 .<br />

En se basant sur les statistiques officielles, y compris celles relatives à la taille des<br />

exploitations, nous avons pu construire un échantillon de 20 fellahs (10 dans les PPI et 10 en<br />

zones HP). La taille des exploitations varie de moins d’un hectare à 4 hectares et plus. Les<br />

fellahs de la zone HP sont pour la plus part des oléiculteurs.<br />

Concernant les PPI, et compte tenu des similitudes qui distinguent les exploitations des<br />

différents secteurs (petitesse des exploitations, pratique des mêmes cultures et adoption des<br />

mêmes systèmes de cultures, modestie des moyens de production, etc.), nous avons opté pour<br />

enquêter des fellahs du secteur 3, celui qui est voisin de la station balnéaire d’El Kantaoui 357 .<br />

En 2003, ce secteur compte 123 fellahs, tous adhérents à l’Association d’Intérêts Collectifs<br />

(AIC). Mais selon les services techniques de la CTV de Akouda et les responsables de l’AIC,<br />

le nombre de fellahs peut augmenter jusqu’à 128 ou diminuer jusqu’à 93 adhérents, selon les<br />

campagnes ce qui donne une moyenne annuelle de 117 adhérents à partir desquels nous avons<br />

choisi au hasard une dizaines pour les entretiens.<br />

A-2-1-2- L’absence des agricultrices<br />

Par ailleurs, l’absence des agricultrices dans les effectifs de agriculteurs interrogés est du à<br />

leur rareté, malgré leur adhésion à l’Association d’Intérêts Collectifs (AIC). En effet, et<br />

d’après le registre des adhérents à l’AIC de Akouda 2004-2005, consultés sur place, on<br />

découvre que sur 36 agricultrices enregistrées, seulement 17 parmi elles ont payé leur<br />

cotisation pour avoir accès à l’usage de l’eau du barrage. Les 19 autres sont considérées<br />

comme abandonnant. Sur les 17 agricultrices ayant payé leur cotisation, seulement 4 (une<br />

agricultrice de Hammam Sousse et 3 agricultrices « 3 sœurs » de Akouda) cultivent en fairevaloir<br />

direct. Elles sont impliquées elles-mêmes dans le travail de leur terre. Pour les 13 autres<br />

agricultrices, aucune parmi elles n’est impliquée directement dans le travail. Les cultures sont<br />

conduites soit par le mari, soit par un fils soit par un proche. Qu’il s’agisse des agricultrices<br />

absentéistes, celles exerçants en faire-valoir direct, actives ou non, elles sont toutes<br />

propriétaires de leur terre par héritage (CTV de Akouda 2005). Nous avons opté pour des<br />

entretiens individuels avec ces agricultrices afin de pouvoir tirer des conclusions susceptibles<br />

de nous éclairer sur le rôle des femmes dans le développement du métier et les difficultés<br />

éventuelles qui entravent leur contribution effective au secteur. Mais, ces entretiens n’ont pas<br />

eu lieu suite aux conseils d’un vulgarisateur de la CTV de Akouda qui nous accompagne<br />

souvent dans nos déplacements sur terrain ; sans qu’il puisse nous fournir des précisions sur<br />

son point de vu. Quoiqu’il en soit, le rôle des femmes dans le métier de fellahs reste faible<br />

dans les deux communes.<br />

356 Source : CTV de Akouda, rapports annuels (1999-2003) sur l’activité agricole.<br />

357 Il est à noter que des entretiens avec des fellahs informateurs, cultivant dans les autres secteurs ont eu lieu.<br />

Ces fellahs n’ont pas fait partie de l’échantillon car ils n’ont pas été soumis systématiquement au questionnaire<br />

mais ils ont répondu à des questions ciblées pour avoir plus d’information.<br />

197

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