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Thèse _ vf_ texte inteégral - Pastel

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B-2- Les exploitations de la deuxième frange littorale<br />

B-2-1- Les cultures pratiquées<br />

Les exploitations des oléiculteurs-maraîchers occupent la deuxième frange littorale, les berges<br />

des oueds et les alentours des villes de Hammam Sousse et Akouda où domine le type senia.<br />

Il s’agit d’exploitations conduites selon le modèle de culture traditionnel (mi sec mi irrigué).<br />

Mais depuis le début des années 1970, certaines senias où dominent les plantations d’oliviers<br />

ont été modernisées suite à l’aménagement des périmètres irrigués, surtout à Chott Mariem.<br />

B-2-2- Importance de la proximité de la ville dans le développement des senias<br />

Les senias de la deuxième frange littorale ainsi que celles de la ceinture périurbaine se<br />

distinguent par une polyculture basée sur le maraîchage (notamment les légumes-feuilles) et<br />

de l’arboriculture (olivier en particulier) à usage domestique 485 dans la plupart des cas.<br />

Tableau 21 : Cultures pratiquées en fonction de la taille des exploitations<br />

Hammam<br />

Akouda Les deux<br />

Sousse<br />

communes<br />

Nombre Taille moyenne Nombre Taille moyenne Total<br />

de fellahs des surfaces de des surfaces fellahs<br />

cultivées (en ha) fellahs cultivées (en ha)<br />

Seulement des<br />

cultures maraîchères<br />

7 0,9 9 1,2 16<br />

Oliviers et autres<br />

fruitiers, maraîchage<br />

et petit élevage<br />

7 1,5 5 2,5 12<br />

Maraîchage et petit<br />

élevage<br />

1 0,4 1 0,7 2<br />

Olivier et<br />

maraîchage<br />

- - 5 2 5<br />

Total 15 - 20 - 35<br />

Dans la commune de Hammam Sousse où les fellahs continuent de pratiquer une agriculture<br />

traditionnelle, les senias sont devenues de plus en plus rares. Les quelques unes encore<br />

cultivées se caractérisent par une polyculture où domine l’olivier. Près de la moitié des fellahs<br />

interrogés (7 sur 15) affirment cultiver en moyenne 1,5 hectares d’oliviers 486 et les autres<br />

s’adonnent surtout aux cultures maraîchères. Il s’agit généralement de fellahs vieux, pour<br />

lesquels l’agriculture constitue la ressource économique principale. Généralement, ce sont les<br />

cultures maraîchères qui assurent des revenus réguliers au fellah, puisque la production de<br />

l’olivier, quoique importante pour bon nombre d’entre eux, elle est destinée, en premier, à<br />

l’approvisionnement de la famille en huile. Le surplus de la production, si modeste soit-il, est<br />

souvent vendu pour réguler les revenus assurés par les autres cultures.<br />

485 Les cultures maraîchères pratiquées sont les suivants : laitue, pomme de terre, blette, céleri, poivron, poireau,<br />

choux rave, corète, betterave potagère, fève, tomate, piment, alors que l’arboriculture concerne essentiellement<br />

l’olivier mais on trouve aussi d’autres fruitiers comme les agrumes, le mûrier, le figuier, le grenadier, le<br />

cognassier, le raisin, l’amandier, etc. ; représentés parfois par un ou deux arbres par espèce dans chaque senia.<br />

486 C’est dans les 1,5 ha qui représente l’oliveraie que se pratique le reste des cultures en intercalaire. Dans les<br />

senias traditionnelles urbaine et périurbaine, le maraîchage et l’arboriculture fruitière (oliviers, grenadier, figuier,<br />

mûriers, etc.) sont des cultures pratiquement indissociables.<br />

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