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cultivables —
le
PREMIERE ETAPE 109
Tellus des latins —
et la région des pâturages
aux populations nomades : le Sah'ra des Arabes, étendu arbi
trairement jusqu'aux plateaux du Chott Chergui, du Sersou,
du Hodna,
et englobant les chaînes de l'Atlas méridional.
Les vingt et un chapitres ou paragraphes de la deuxième
partie sont consacrés à la géologie pure.
RENOU reconnaît près de Constantine (Djebel Chettaba) du
terrain crétacé voisinant avec des masses gypseuses,
tion anormale,
en situa
que par une heureuse intuition il compare à
certains gypses des environs de Marseille. Il détermine l'âge
récent (Subapennin) des calcaires d'eau douce que surmonte
le « poudingue de Coudiat Aty » —
désignation
devenue clas
sique. S'il ne s'explique pas la formation d'une « croûte cal
caire » à la surface supérieure de ce poudingue, il indique la
presque universalité, dans les diverses régions de l'Algérie,
de ce dépôt qu'on a, depuis, appelé la « carapace steppienne »,
conséquence des climats secs. Enfin, l'importance des forma
tions de calcaires (travertins), dues à des sources incrustantes.
retient particulièrement son attention aux abords de Constantine.
Au nord, entre Constantine et Philippeville, il juge inexploi
tables les minces lits de charbon (ligniles) de Smendou, qu'il
assimile, pour l'âge,
aux lignites des Bouches-du-Rhône. (On
sait aujourd'hui que ce rapprochement n'est pas fondé). La
présence de calcaires à Nummulites aux Toumiât, près d'EI Kan-
tour, ne lui échappe pas. Il signale, d'après les notes de Bo
blaye, un terrain gréseux au Djebel Ouach. Enfin, il décrit avec
quelque détail les roches cristallines ou schisto-cristallines du
massif ancien de Philippeville-Storâ.
Une expédition chez les Haractas permet à l'auteur de rele-