61414 T 2 .14.pdf

RICHESSES MINERALES 355
Zaccar titrent en moyenne 49 à 50 % de fer, 5 % de silice,
0,02 de phosphore. Il y a relativement peu de manganèse : 1
à 2 %
et très peu d'impuretés.
Dans l'Atlas Mitidjien, les gîtes des Soumata (Oued Djer),
de Bou Alem, du Pic vert (flanc sud du Mouzaïa)
peine une mention. D'autres, assez nombreux,
fiants.
méritent à
sont insigni
La région des Krachna offre à l'ouest la confuse minéralisa
tion de l'Oued Bezous, dont il est difficile de tirer parti ; à l'est
les gîtes d'Aïn Oudrer près Bcni Amran. Ceux-ci, connus de
puis 1867, exploités par intervalles et surtout de 1902 à 1910,
ne semblent pas avoir fourni 200.000 tonnes. Le minerai, très
siliceux et phosphoreux, était un mélange souvent à parts égales
de magnétite et d'hématite, inclus dans des quartzites primaires.
Le long de la Dépression intra-tellienne,
et Aumale, certains calcaires crétacés (Aptien récifal)
entre Berrouaguia
sont par-
lois hématisés. Dans le Cénomanien des Biban, de part et d'au
tre de l'oued el Hammam (O. Okris), à 20 km. d'Aumale, l'hé
matite à plus de 50 %
a été autrefois l'objet d'exploitations
indigènes, avec traitement métallurgique sur place.
C'est dans le département de Constantine que les gîtes de fer
sont les plus importants et les plus nombreux.
La Kabylie des Babors offre des montagnes calcaires (liasi-
ques) dressées comme les fleurons d'une couronne autour du
golfe de Bougie. Leurs alignements géographiques, parallèles.
s'échelonnent du nord au sud. Les jalons du premier sont :
l'Arbalou et le Gouraya, le Cap Aokas, les Béni Seghoual,
Breck, Taza. Une autre ligne commence à Timezrit (non loin de
Sidi Aïch, au flanc de la vallée de la Soummam) et semble se