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118 GEOLOGIE ALGERIENNE
donne le regret qu'une œuvre si près de la perfection —
seulement pour son époque ; —
restée inachevée.
mais jusqu'en notre temps
non
soit
Si l'on souhaite relire l'histoire de la plupart des villes de
Berbérie, depuis l'antiquité romaine jusqu'à 1830;
si l'on désire
connaître les principaux gisements de minerais, de marbres ou
autres matières utiles ;
brables forges de Kabylie —
algériens —
c'est
si l'on veut l'énumération des innom
ou
les premières listes de fossiles
à l'ouvrage de FOURNEL qu'il faut recourir.
La « Richesse minérale », avec l'Atlas de cartes, croquis,
coupes et planches de fossiles (celles-ci dues au paléontologiste
BAYLE, professeur à l'Ecole des Mines)
accompagnant le pre
mier volume, est si remplie de faits dans chacun de ses para
graphes, qu'on doit renoncer à en tirer la substance, comme on
l'a fait pour le travail de RENOU.
Un tel ouvrage est à la gloire des études géologiques, dans
leur première étape en Algérie; mais beaucoup restait à faire,
car la géologie, en 1850, était à son aurore. D'autre part, l'oc
cupation totale et l'exploration complète du pays étaient encore
à réaliser.