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RICHESSES MINERALES 359
ries « eczèmes » triasiques. Toutefois, le Trias ne touche qu'ex
ceptionnellement le minerai alors qu'il affleure presque sans
interruption, sur plus de soixante kilomètres, jusqu'au voisinage
du Kef en Tunisie.
Deux assises principales de calcaires, séparées par des mar
nes à Térébratules, ont été le siège de minéralisations favorisées
par des failles nourricières encore mal connues. La transforma
tion a pu gagner toute la masse calcaire ; ou bien elle a laissé
un toit et un mur inaltérés.
L'hématite est presque pure, pauvre en manganèse (1,5 %
environ). La teneur en fer varie de 50 à 60 %. La silice inter
vient rarement pour plus de 2 à 3 centièmes. Il n'y a pas plus
de 0,005 de phosphore (exceptionnellement 0,01 %); et de
0,03 de soufre (maximum : 0,05 %). Le « cuivre gris » est
réparti en quelques rognons ou veinules, faciles à séparer et ne
constitue pas une impureté véritable. Des nids de barytine, des
cristaux isolés de fluorine, se rencontrent aussi.
Sur cinq affleurements étudiés, deux sont activement exploi
tés depuis Foctroi cle la concession (transformée en amodiation).
En une seule année on a extrait un million cle tonnes et la pro
duction peut être intensifiée.
Le Bou Khadra est encore un exemple de dôme aptien, ca
chant du Trias selon toute probabilité. Le pli est dissymétri
que : l'aile nord comprend à la fois la montagne principale et
le Fedj el Atrous, prolongement occidental ; l'aile sud est en-
noyée sous la plaine de l'oued el Hammadja.
Dans une zone apparemment quelconque, les calcaires ap-
tiens sont transformés en hématite et limonite ;
avec silice et
barytine irrégulièrement réparties dans la masse (surtout vers
le toit ou le mur). Il reste plus ou moins de calcaire et d'argile