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152 GEOLOGIE ALGERIENNE
forage artésien de l'Oued R'ir : à Tamerna. Trois semaines
après,
un jaillissement de 4.000 litres-minute, par l'orifice d'un
tuyau de 20 centimètres de diamètre,
souleva l'émerveillement
et la joie débordante des Rouara. Ce résultat, d'une grande im
portance politique et économique,
logie appliquée en Afrique du Nord.
En 1857 le Docteur MarÈS,
marque une date dans la géo
naturaliste amateur, accompagna
une des premières expéditions de De Collomb (d'EI Abiod Sidi
Cheikh à la lisière du Gourara, et retour sur Géryville) (1).
L'année suivante il parcourut, avec le botaniste Cosson, la route
de Berbrugger : du Souf au Mzab,
par Touggourt et Ouargla.
En août 1858, la mission Bou DERBA passait par Ouargla,
Ghat, Temassinin et le lac Menghough. Sans but scientifique,
elle rapporta pourtant un relevé d'itinéraire, jalonné par des
points d'eau,
et une collection de 33 échantillons (roches et
fossiles)
DUVEYRIER, jeune élève de Barth,
recueillis entre 380 et 1250 km. au delà de Laghouat.
de sa vie aux études sahariennes,
consacra plusieurs années
qui lui doivent beaucoup. En
! 859, il allait de Biskra au Mzab. Le premier, il visita El Go
léa. En 1860, passant par Ouargla, Touggourt, le Souf et le
Djérid, il atteignit Gabès. Ses voyages, toujours heureux mal
gré des moyens limités (que lui fournissaient son père et quel
ques amis) lui valurent en 1860 une mission officielle chez les
Touareg Azger. Il rapporta la première carte, directement le
vée, d'une partie du Massif central saharien (pays azger) ; il
la compléta par renseignements pour le pays ahaggar.
Le Gourara fut exploré par une expédition commerciale, sous
(1) De Collomb, Rxnloration des Kçour et du Sahara de la Province d'Oran,
Alger, Imp du Gouvernement, 1§58.