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ÉVOLUTION OROGÉNIQUE ET GLYPTOGÉNIQUE 325
dans ses apparitions innombrables sur les Hauts-Plateaux al-
géro-constantinois et dans toutes les parties de l'Atlas tellien,
depuis Nemours et Béni Saf jusqu'à Souk-Ahras et Ghardi-
maou ;
— puis enfin en Tunisie : Khroumirie, Medjerda ; et
surtout dans le très curieux « pays des Dômes » , entre Souk-
el-Arba et Thala ;
pour être parfaitement documenté.
On peut mettre à part les cas extrêmes,
Maroc :
I °
qui se présentent au
Les sédiments triasiques sont restés à la place où ils ont
pris naissance,
sur le Paléozoïque arasé en bordure du grand
Massif central ; ou sur les autres débris d'Altaïdes, visibles à
la faveur de boutonnières plus ou moins échancrées. Ils portent
quelquefois, en superposition directe et originelle, des sédiments
liasiques et jurassiques.
2°
D'incohérentes associations de roches triasiques,
parfois minuscules,
en amas
sont écrasées à la base de la « Nappe pré-
rifaine » (surtout formée de Nummulitique sur un substratum
néogène) ; ou incorporées, « emballées », dans cette Nappe.
Il n'y a là rien qui soit spécial au Trias. Les mêmes dispo
sitions s'observent pour des terrains quelconques.
En revanche, partout ailleurs, les phénomènes structuraux
dont relèvent les pointements triasiques sont sans analogues
parmi les affleurements de tous les autres terrains —
sauf quand
des masses plus ou moins importantes de ces derniers sont in
corporées au Trias lui-même, grâce au rôle actif qui, précisé
ment, le distingue.
Il reste à définir ce rôle singulier.
Les géologues, depuis quelques années,
s'accordent à envi
sager une tectonique spéciale aux amas salifères. La forme
étrange de ces amas souterrains, dévoilée par des travaux d'ex-