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382 GEOLOGIE ALGERIENNE
Ceux-ci commencent par des orifices absorbants : fissures, cre
vasses, gouffres, bétoires, avens, etc. ; ils sont accidentés de
cascades et de lacs correspondant, d'ordinaire, à des grottes; et
ils se terminent par des sources en pleine roche. Certains amas
gypseux (triasiques, nummulitiques, néogènes) jouent quelque
fois le même rôle que les calcaires.
11 n'est pas rare que la disposition capricieuse des fissures et
cavités souterraines livrant passage à l'eau provoque des écoule
ments suivis d'arrêts : par amorçages et désamorçages succes
sifs de siphons naturels. Le fonctionnement des Sources inter
mittentes trouve là une explication. — Aïn
meuse)
Maroc,
Regada (source dor
disent les indigènes. Il en existe un certain nombre au
comme en Algérie. L'Aïn Toumella, près Tocqueville
(dont le nom romain était Thamallula)
périodicité,
est du même genre. La
caractéristique de ces sources, est variable de l'une
à l'autre et généralement assez régulière pour chacune.
Les eaux thermales sont heureusement réparties sur le terri
toire nord-africain. Leur fréquence est nettement fonction de
J intensité, et de la répétition aux mêmes lieux, des phénomènes
d'orogenèse qui, au cours des âges géologiques,
ont créé des
communications relativement faciles entre les profondeurs et la
surface de la lithosphère.
ture —
Ceci est vrai, surtout, de l'Atlas méditerranéen dont la struc
particulièrement complexe — résulte
d'une très longue
évolution. L'existence de sources chaudes près de Biskra (Ham
mam Salahine),
au lieu de faire exception confirme cette remar
que, si l'on se reporte à notre carte orogénique, Pl. XXI.
La présence, superficielle ou souterraine, de pointements
gypso-salins triasiques, s'accompagne fréquemment de sources
salées, ou sulfureuses, à température quelquefois élevée.