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ETUDES SAHARIENNES 151<br />

In Salah, l'Emmydir, l'Ahaggar, l'Air, Agadès et le Damer-<br />

ghou. On n'avait encore point de notion sur la géographie phy<br />

sique saharienne.<br />

gérie —<br />

BERBRUGGER,<br />

premier<br />

membre de la Commission scientifique de l'Al<br />

conservateur de la Bibliothèque-musée —<br />

traduit, en 1846, les voyages d'EI Ayachi (XVII0<br />

siècle)<br />

avait<br />

et de<br />

Moulay Ahmed (XVIIIe<br />

Tripolitaine. Il entreprit en 1850, comme géographe et archéo<br />

siècle) avec leurs itinéraires Maroc -<br />

logue, un voyage saharien. Il atteignit Ouargla, par Tunis, le<br />

Djerid, le Souf et Touggourt ; il rentra à Alger, non sans peine,<br />

par le Mzab et Laghouat.<br />

La même année, B.ARTH partait pour une longue exploration<br />

(1850-55) du Sahara et du Soudan. Son œuvre,<br />

après quatre<br />

années de séjour sur le « continent noir » , est considérable.<br />

Nous rappellerons le raid d'OvERWEG : de Tunis à Mour-<br />

zouk par Tripoli, en dehors du Sahara français,<br />

pour ses résultats scientifiques (1851).<br />

mais important<br />

En 1852, l'ingénieur DUBOCQ, du Service des Mines, étudiait<br />

la géologie et l'hydrologie des Ziban et de l'Oued R'ir.<br />

Après l'occupation définitive de Laghouat (4 décembre 1852)<br />

et le traité de soumission des Mzabites (24 janvier 1853), le géo<br />

logue RENOU, membre de l'« Exploration scientifique », visita<br />

la partie nord du Mzab, de Laghouat à Berrian.<br />

Vers la fin de 1854, le pacte d'amitié ayant été rompu à la<br />

mort rki Cheikh Ben Djellab, on occupa Touggourt ;<br />

et on cons<br />

tata le dépérissement clés oasis, dû à l'affaiblissement des sour<br />

ces artésiennes,<br />

que les plongeurs « retassin » ne pouvaient plus<br />

revivifier. Pour conjurer ce péril, le colonel Desvaux réclama un<br />

atelier de sondage français. L'ingénieur Jus, de la maison De-<br />

gousée-Laurent et Cie,<br />

commença le 17 mai 1856 le premier

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