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EVOLUTION OROGENIQUE ET GLYPTOGENIQUE 321
chevé l'architecture de l'Atlas du nord. Pour souligner cette
particularité,
nous avons marqué de hachures obliques les zo
nes affectées par les plissements ando-pyrénéens et nous avons
superposé des hachures horizontales aux endroits où se mani
festent en outre les effets de l'orogenèse alpine. La double di
rection des hachures témoigne des deux sens dans lesquels
s'orientèrent les mouvements. Elle évoque un « système con
jugué » , ce qui est bien le caractère fondamental de la struc
ture en Berbérie.
Les deux Mesetas et le Hodna semblent avoir protégé du
mouvement alpin les Atlas du sud. Ce mouvement a affecté
le front du Bouclier saharien dans l'est,
où ces obstacles ne
s'interposaient point et qui montre le Néogène « saharien »,
très récent, fortement redressé près de Biskra et dans le sud
tunisien.
Il y a lieu de remarquer, en outre, de légères déformations
localisées sur la Meseta oranaise. Elles commencent aux points
B et C de l'Atlas saharien et convergent, virtuellement, vers
Tifrit. Un effort de torsion semble avoir provoqué ce simulacre
de plissement.
Le Moyen Atlas s'articule sur le Grand Atlas oriental en un
point A, homologue en quelque sorte de B et C.
Nous n'insistons pas sur ces considérations,
où l'imagina
tion peut se donner libre carrière et qui sont peu profitables,
en somme, à la science objective.
Au nord des deux Mesetas, nous avons séparé, sur la carte,
les étroites zones relativement affaissées du R'arb et du Sais,
de la Moyenne Moulouya et des Angad : non plissées aux pha
ses
méditerranéennes récentes et raccordées par des « flexu-
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