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234 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
mation dite « Nubienne » qui appartient à la même aire géo
graphique. Nous les rattachons surtout, au point de vue de
l'âge, à l'époque albienne ; et nous en avons donné les raisons.
Ce sont des dépôts spéciaux,
appropriés semble-t-il à un cli
mat déjà désertique. La présence de quelques fossiles d'ani
maux aquatiques,
mollusques et surtout vertébrés (Amphibiens
et Reptiles), n'infirme pas cette hypothèse. Non plus, l'accumu
lation locale de grands végétaux silicifiés (troncs de Gymnosper
mes). Semblablement, aujourd'hui, des boqueteaux d'Ethels
sont disposés çà et là. Les phénomènes de ruissellement, attes
tés par les gros grains de sable et les « dragées » de quartz
blanc,
désertique.
ne sont pas davantage incompatibles avec un régime
La « transgression cénomanienne » a ramené le Sahara à des
conditions normales de sédimentation marine,
sans préjudice
du régime des vents desséchants très longtemps maintenu. La
fréquence des dépôts gypsifères en témoigne, dans tous les
étages régulièrement superposés qui représentent la grande
période du Crétacé supérieur (sensu lato).
Les étages inférieurs du Système Nummulitique, occupant
une surface réduite du Sahara oriental, sont en continuité sédi-
mentaire manifeste avec les précédents. Ils portent encore cette
marque de la prédominance des faciès lagunaires : dans les
albâtres gypseux traversés par le sondage profond de Toug
gourt, ou exploités à l'affleurement à Oulad Djellal ; aussi bien
que dans les grands bancs de gypses saccharoïdes qui régnent
depuis le Zab Guebli jusqu'à Négrine, et jusque dans le Sud
Tunisien.
mer.
Ces formations ont précédé de peu le retrait définitif de la