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GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
de micaschistes, d'amphiboloschistes,
semblent représentées.
On trouve des quartzites (grès à ciment et grains siliceux), des
cipolins, ou calcaires cristallinisés contenant, outre la calcite,
des cristaux divers disséminés dans la masse ; des amphibo-
lites feuilletées,
riches en silicates ferro-magnésiens.
Ces cristallophyllites sont disposées, d'après les observations
des rares explorateurs,
en bandes parallèles relativement étroi
tes, de direction générale subméridienne. La continuité de ces
zones linéaires est rompue par des ovales ou grandes « amyg
dales »,
calines,
où se voient des granités ordinaires et des syénites al
qui révéleraient une cristallisation de ces plutonites pos
térieure à la sédimentation originelle des roches précédentes.
Celles-ci, pourtant,
cristallins,
enveloppent quelquefois les gros noyaux
comme si ces derniers avaient préexisté.
Des filons de schizolites, les unes à structure micro-cristalline
(microgranites) , les autres presque vitreuses (rhyolites) traver
sent par places les amas ou affleurements des roches plutonien-
nes et rristallophylliennes .
On conçoit quel travail reste à faire pour situer exactement,
sur de bonnes cartes, les éléments antéprimaires de ce « Massif
rentrai » .
Les affleurements couvrent à peu près le pays mon
tagneux et la contrée à relief atténué qui s'étendent, d'ouest en
est, de Tin Zaouaten à Djanet,
et en direction méridienne
d'Amguid à In Guezzam : soit une superficie comparable à
celle de la France, moins le Bassin du Rhône.
On a considéré comme vulcanites, plus ou moins anciennes,
des granités ou des microgranites à aegyrine ; des rhyolites dont
le mode de gisement ne serait pas celui des schizolites filonien-
nes déjà citées ; et qui figureraient parfois, assez nettement,
les parties profondes d'appareils éruptifs démantelés.