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ESQUISSE DU SAHARA 2J$
La véritable nature de roches plus récentes : trachytes et pho
nolites, basaltes des plateaux, basaltes des vallées, est moins
obscure car les appareils émissifs de leurs coulées sont fréquem
ment reconnaissables. On distingue même, parmi ces vulca
nites normales, celles, de volcans hawaïens à coulées , fluides
subhorizontales, celles de volcans stromboliens à laves plus
pâteuses et débris, hétérogènes,
ou même celles de volcans pé-
léens à aiguille verticale. La vulcanologie saharienne apparaît,
de la sorte, aussi instructive que celle du Massif Central fran
çais.
Les données sont moins sûres à propos des Eglâb, dont la
partie visible au sud de l'Iguidi mesure 120 km sur 350, et
dont le relief est presque effacé à l'exception des résidus de
« gour » d'où la région paraît tirer son nom. On est pourtant
fondé à considérer les Eglâb comme un petit massif schistb-cris-
tallin, transformé par l'érosion en pénéplaine avec plutonites et
vulcanites demeurées en relief. Son prolongement au sud-ouest,
au passage de la frontière de l'A. Q. F.,
III
Ceinturas siluro-dévoniennes
Ordovicien. Gothlandlen, Dévonien.
Un (i conglomérat de base »,
est le Karrêt.
composé de roches anté-pri-
maires, inaugure une puissante superposition d'assises régu
lières de grès siliceux et de schistes non cristallins.
La présence de Gtaptolites dalls la zone schisteuse principale,
qui partage selon sa largeur le Tassili Azger en deux bandes
festonnées parallèles, donne aux grès inférieurs un âge silurien
(Ordovicien).