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114 GEOLOGIE ALGERIENNE
sur les travaux d'irrigation et de drainage,
nombreuses sources thermo-minérales.
et sur l'existence de
Mais, à relire cette « Exploration » , dont l'intérêt est surtout
historique,
on songe par endroits à quelque œuvre médiévale,
tant les conceptions géologiques ont évolué.
Moins vieilli, plus important, toujours utile à consulter, s'af
firme le magistral travail consacré par FOURNEL à la « Richesse
minérale de l'Algérie ».
Les méthodiques explorations de l'auteur commencent en
avril 1 843 sous des auspices plus favorables, indépendamment
de la valeur personnelle du savant. « Vous êtes venu à temps »,
disait Bugeaud à Fournel (à l'automne 1843,
pendant l'expédi
tion de a l'Ouânseris n). Les quatre années que l'ingénieur en
chef des Mines consacra aux territoires occupés,
ioisir —
avec
en opérant à
une conscience professionnelle hors de pair — ou
en suivant les colonnes militaires,
ont été parmi les plus fécon
des en résultats scientifiques et pratiques. Deux collaborateurs
avaient été adjoints à Fournel en 1 845 et 1 846 : les ingénieurs
DUBOCQ et VlLLE. Le second fut un digne continuateur ;
verra plus loin l'importance de son rôle.
Des deux volumes in-4 °
i 854, le second est inachevé ;
, publiés par Fournel en 1 849 et
et l'on
et il restait au moins un troisième
tome à publier. L'auteur avait complété ses observations per
sonnelles, recueillies de 1843 à 1846,
provenance diverse échelonnés jusqu'en 1849,
par certains extraits de
pour le premier
volume, et jusqu'en mai 1854 pour le deuxième. Il annonce,
modestement, dans la préface du tome I, qu'il n'a pu dresser