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282 GEOLOGIE ALGERIENNE
gnés de sulfates et de chlorures alcalins ou alcalino-terreux en
notable proportion.
Aux environs immédiats d'Oran, la silice farineuse, exploitée
comme tripoli ou kieselguhr,
sons fossiles. La roche, vue au microscope,
a gardé une belle faune de pois
est une poussière
de débris animaux et végétaux : élégantes sphérules étoilées de
radiolaires, spicules de spongiaires siliceux, microcoques de
diatomées.
Le (( Sahélien », dont le type stratigraphique a été pris dans
les collines littorales ou « sahel » d'Oran, se prolonge vers l'est
sous le plateau pliocène de Saint-Louis et,
par-dessous les ma
rais de la Macta, passe au plateau de Mostaganem où il devient
de plus en plus argileux. Il perce sa couverture de sables pliocè
nes, à la faveur de quelques ridements.
Il affleure en une bande, derrière le rideau de Pliocène re
dressé, à la bordure sud des plaines du Sig et de l'Habra. Les
intercalations de tripolis à poissons se retrouvent ici : on exploite
les parties suffisamment pauvres en calcaire.
A l'est de Mostaganem, de grands affleurements moirent la
surface du Dahra, où ils voisinent d'une part avec l'Helvétien
et même le Cartennien et, d'autre part, avec le Pliocène qui
limite le massif devant la longue plaine du Chélif. Les marnes
sahéliennes s'accompagnent de gypses, quelquefois avec sel
gemme et manifestations pétrolifères. Enfin, en amont d'Or
léansville les marnes bleues, rappelant celles du Vindobonien
de Fès ou du Tortonien des régions classiques, ont fourni
près de Carnot une faune abondante et typique de mollusques
permettant de situer exactement le Sahélien sur l'échelle strati
graphique : entre Tortonien et Plaisancien.
On retrouve dans les Sahels d'Alger, depuis la région de