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GEOLOGIE ALGERIENNE
lise autour des lacs côtiers (Bizerte)
et dans la basse Medjerda.
L'étage débute ordinairement par un conglomérat de base et
une assise calcaréo-gypseuse,
La partie supérieure,
riche en magnésie et en silice.
plus puissante (marnes bleues rappelant
celles du Sahel d'Alger, mais fossilifères) repose sur la précé
dente par l'intermédiaire d'un horizon gréso-sableux à Pecti
nidés.
IX
Néogène supérieur continental
Les sédiments rouges aquitaniens appartiennent, en réalité,
au premier épisode d'une longue sédimentation continentale,
presque aussi complète que celle du Néogène marin. Seule la
grande transgression cartennienne ne semble pas lui avoir laissé
place, à travers la majeure partie de la Berbérie.
nie),
L'Helvétien fluvio-lacustre, inconnu à l'ouest (Maroc, Ora
est développé à l'est du département d'Alger et surtout
dans le Hodna oriental,
sous forme de conglomérats ou lits de
galets avec sables grossiers plus ou moins gréseux, concordants
sur les derniers dépôts cartenniens.
C'est principalement durant le Sahélien et le Pliocène (sous
les faciès Sarmatien-Pontien) que les dépôts de ruissellement,
avec remplissage des grandes dépressions, s'accumulent. Leur
rôle est prépondérant dans les parties creuses de l'Atlas saha
rien et sur les Hauts-Plateaux, depuis le Dahar marocain jus
qu'au Pays des Lacs constantinois. Ces formations ont été quel
quefois qualifiées mio-pliocènes et même, à tort, mio-oligocè-
nes. Elles correspondent à une extension considérable,
vers le
nord, des dépôts que nous avons groupés sous le nom de « sa-