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ESQUISSE DE LA BERBERIE 281
Le troisième cycle comprend le miocène Sahélien, auquel
s'ajoute parfois le pliocène inférieur (Plaisancien-A stien). La
séparation des étages n'est pas partout possible avec une égale
certitude. On sait combien fragiles sont les arguments tirés de
certains détails lithologiques,
partielles.
ou basés sur l'étude de faunes
Diverses traces occupent les plaines subatlantiques, depuis
les Abda jusqu'au R'arb. Ce sont, pour la plupart, des dépôts
a mollassiques », calcaréo-sableux. Leurs produits de décalci
fication sont tantôt des terres noires de belle fertilité, appelées
« tîrs » ; tantôt des sables siliceux,
la forêt de Mamorra.
comme ceux de Rabat et de
Une faune sahélienne, dans des marnes sableuses,
a été si
gnalée près de Dar-bel-Hamri (dans la basse vallée de l'oued
Beht, à son entrée dans le R'arb).
Aucun témoin du dernier cycle néogène ne reste et n'a dû
exister dans le détroit sud-rifain,
En revanche, en Oranie, dès la frontière,
comblé après le Tortonien.
on retrouve sur le
rivage, près de Port-Say, des dépôts argileux et calcaires sahé-
liens (avec mollusques, surtout pectinidés), souvent inclus dans
des cavernules de calcaires liasiques.
C'est surtout dans la Basse Tafna, que le rôle des calcaires
à Lithothamnium (autrefois dits : à Nullipores) est important.
Ils couvrent, d'un manteau généralement sub-horizontal, quel
ques-uns des riches gisements de minerai de fer de la région de
Beni-Saf.
Leur rôle autour de la Sebkha d'Oran,
qu'à la corniche supérieure du Djebel Mourdjadjo,
au flanc sud et jus
n'est pas
moins remarquable. Ils passent latéralement, parfois, à des
marnes gypsifères ; et ils sont souvent eux-mêmes encore impré-