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ETUDES APPROFONDIES 147
d'âge saliférien (triasique). La plupart des autres géologues,
depuis Renou (1848) et Coquand (1854), ont méconnu cette
claire signification et ont rangé ces dépôts dans le Crétacé ou
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Eocène ;
voire parmi les formations geysériennes ou volcani
ques. La découverte de fossiles caractéristiques du Muscheikalk,
au Djebel Chettaba, par Goux, confirmée par la détermination
de ZlTTEL,
que en Algérie (1896),
pendant la première Réunion de la Société géologi
mit un terme à ces incertitudes. Marcel
BERTRAND signala les grandes analogies de ces terrains énigma
tiques avec les formations triasiques fossilifères de Provence.
Pourtant,
s'il fut ainsi avéré que le Trias eta.it représenté en
Afrique du Nord sous son h iacies germanique » , la situation
surprenante de la plupart de ses affleurements ne tarda pas à
créer des confusions nouvelles. On s'est longtemps demandé,
en France,
si leur « mise en place » n'était pas en relation étroi
te, et exclusive, avec des phénomènes tectoniques spéciaux at
tribués à des « charriages ». La position, mal élucidée, du Trias
au Djebel Ouenza,
a servi de point de départ (sous l'initiative
de P. TERMIER) à ce rebondissement des discussions théoriques.
Les géologues algériens et tunisiens opposaient à celte interpré
tation, commode et brillante, de nombreux arguments de faits
qui en démontraient l'inanité. On hésitait à les suivre.
Au cours du dernier quart de siècle, les progrès de la géo
logie algérienne ont été en quelque manière retardés par cette
trop longue et parfois irritante controverse. Qu'il nous suffise
de rappeler le jugement du géographe E. F- GAUTIER, en 1923,
dans sa « Structure de l'Algérie ». il admettait bien que les
suggestions de « l'Ecole de Paris »,
représentée par L. GENTIL
et L. JOLEAUD qui avaient pouc.?é jusqu'à l'outrance les idées
de TERMIER étaient séduisantes ; mais la tenace opposition de