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RICHESSES MINERALES :-,iU
pour la plupart, à des travaux de prospection depuis une ving
taine d'années, par puits ou sondages ;
été trop
souvent négatifs ou pratiquement nuls.
mais les résultats ont
Les diverses recherches poursuivies en Algérie ont motivé
une enquête officielle, dont les conclusions sont peu encoura
geantes. Il semble bien qu'en général on se trouve en présence
de simples curiosités mineialogiques.
Tel gisement, vidé, a fourni au total quelques gouttes, ou
quelques litres, d'huile oxydée imprégnant des gypses triasi
ques (ancienne plâtrière d'Argoub ez Zitoun, au nord de la
Meskiana) ;
ou des calcaires à silex suessoniens (exploitations de
phosphates de I ocqueville et de Bordj-Redir). La vieille source
de Sidi Aïssa (Ain Guitran)
a disparu après qu'un puits creusé
au voisinage eut donné environ 18 hectolitres d'huile employée
s l'éclairage, dans la région,
pétroles du Dahra, .200
au cours de l'hiver 1918. Les
malgré des sondages profonds de 1 mè
tres, n'ont pas dévoilé leur mystère. Les espoirs ont été déçus
en Tunisie et au Maroc septentrional (Rharb, Djebel Tselfat,
Cheraga, Tizroutine, etc.). Pourtant le gouvernement chérifien,
soucieux de ne pas laisser abandonner trop tôt des études aux
quelles semblent avoir renoncé les sociétés privées,
a créé un
Bureau de Recherches et de Participations minières, dont la pre
mière manifestation d'activité a été la reprise méthodique des
sondages pour les pétroles.
Seul, le gisement algérien de Tliouanet,
Mascara,
entre Relizane et
a fait l'objet d'une concession. II alimente depuis plu
sieurs années une exploitation modeste.
En résumé, le bilan financier des recherches et des travaux
d'extraction est présentement désastreux. La puissance des
moyens mis en oeuvre, sans succès,
semble éloigner l'espoir