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122 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
du 100.000"
et même du 80.000e; mais entièrement tracées à la
main, sur toile d'architecte. Elles se rapportaient à différentes
parties de la province de Constantine et témoignaient de l'acti
vité féconde de l'Ingénieur en Chef des Mines TlSSOT. Soigneu
sement encartées, sous la forme d'un volumineux Atlas, elles
ont résisté aux injures du temps.
A l'occasion du Congrès de l'Association française pour
l'avancement des Sciences, tenu à Alger en 1881 , fut présentée
une première carte générale au 800.000e
rées : provinces d'Oran et
en deux feuilles sépa
d'
A Iger par PoMEL et POUYANNE ;
province de Constantine par TlSSOT. Les couleurs convention
nelles et même les désignations stratigraphiques manquaient, il
est vrai, d'unité, faute d'entente préalable entre les auteurs.
Ces feuilles furent imprimées l'année suivante et accompagnées
de leurs Notices explicatives respectives.
Enfin, à l'Exposition Universelle de Paris, en 1889,
parut la
Carte géologique provisoire de l'Algérie et de la partie nord du
Sahara, assemblage de quatre feuilles au 800.000e, unifiée pour
les couleurs et les notations. Une volumineuse brochure l'ac
compagnait, intitulée : Description géologique de l'Algérie,
sous les signatures de POMEL, CURIE, FLAMAND.
La réalisation de cette carte générale marque la deuxième
grande étape des progrès de la géologie algérienne.
Outre ces synthèses, les publications importantes de plusieurs
auteurs, dans cette période de quarante années,
méritent un
examen. Il s'agit des travaux, qui furent classiques, de :
Coquand, Ville, Tissot, Pouyanne, Pomel, Brossard,
Nicaise, Peron et Thomas.