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Ai,-: GEOLOGIE ALGERIENNE
des schistes siluriens — plus exactement des psammites, avec
lentilles de quartzites. La masse minéralisée la plus importante
passe latéralement, vers le nord, à des grès normaux. L'épais
seur varie de 8 à 13 mètres, avec une zone riche sur 3 mètres
environ. La teneur est de 48 à 50 %, avec 9 à 1 5 de silice et
0.5 de phosphore.
A Kreloua (ouest de Tiflet) de part et d'autre du Bou Regreg,
une lentille ferrugineuse s'interpose dans une formation de
schistes et grès attribuée à la fin du Dévonien (passage au Car
bonifère). La zone la mieux minéralisée (48 %)
offre par en
droits de l'hématite sur 6 mètres d'épaisseur. La masse totale
extractible n'excède pas un demi million de tonnes.
Par exception, le gîte de Khenifra provient d'une « substitu
tion )> sur une épaisseur très variable (12 à 60 mètres). L'héma-
lisation des calcaires dinantiens pénètre parfois dans les schistes
du mur. Les analyses sont discordantes. Pourtant, la teneur en
fer peut être estimée souvent à 55 % , avec 7 de si}ice, 2 à 3 de
baryte. Le tonnage reconnu dépasserait 50 millions de tonnes,
dont une partie seulement est du minerai véritable.
Algérie.
Dès la frontière oranaise se présentent les gîtes des Msirdas :
de nombreux affleurements de calcaires supposés liasique3, en
relation avec une roche andésitique, sont minéralisés en fer,
mêlé de manganèse et de phosphore. La mine de Sebabna est
seule exploitée. Le gisement, très redressé, long de 400 à 500
mètres, large de 25 environ, n'est pas entièrement connu, bien
que les premières explorations datent de 1875. La teneur en :