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372 GEOLOGIE ALGERIENNE
nière n'augmente pas notablement en profondeur. La galène et
la pyrite sont rares aussi.
C'est encore la smithsonite qu'on extrait au Dj. Ouasta, près
de la frontière tunisienne. Des calcaires crétacés (au voisinage
direct d'un affleurement de Trias qui émerge d'un long anti
clinal albien-cénomanien)
contiennent des amas calaminaires
nourris par des failles. La galène se montre surtout près du
Trias. Depuis 1902, la production annuelle moyenne a long
temps été de 7.500 tonnes environ.
Le Dj. Mesloula est un lambeau étendu, plissé et brisé, de
crétacé inférieur surnageant du Trias. D'autres débris de l'an
cienne couverture de ce dernier forment de plus humbles mon
tagnes, curieusement découpées : Kef Rekma, Koudiat ben
Jabeur, Dj. Mkerriga (Montagne de l'Horloge). Ils sont tous
minéralisés en zinc et plomb. Le Mesloula est de beaucoup le
plus riche. Ses minerais sont : galène, cérusite,
un peu de pyrite
et de bournonite. De nombreuses veinules intéressent de gran
des épaisseurs de calcaires aptiens ;
mais la galène est accu
mulée surtout au voisinage du Trias. La perfection des procédés
d'enrichissement transforme un minerai « tout- venant » de
moins de 1 0 % , en un produit marchand titrant plus de 52 %
en plomb métallique et contenant 300 gr. d'argent à la tonne.
Plus de 4000 ou 5000 tonnes annuelles sont régulièrement
extraites depuis 1907
Exactement à la frontière, le Bou Jaber,
calotte aptienne disloquée par la montée du Trias,
nouvel exemple de
contient de
la smithsonite associée localement à de la blende, de la galène,
de la limonite, du cuivre gris.
On a extrait, près Aïn Bekkoria, quelques milliers de tonnes
de calamine, en lentilles enrobées de sables néogènes dans des