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ESQUISSE DE LA BERBERIE 24a
les terrains primaires qui sont le substratum des sédiments plus
jeunes. C'est le cas, dans le Grand Atlas oriental (dont une par
tie reste à explorer, à l'ouest de l'Aïachi), pour les affleurements
que nous avons découverts chez les Ait Mesrouh'
pour ceux du 1 amielt au sud ;
et à El Bour ;
enfin pour la région de la Haute
Moulouya, entre moyen et grand Atlas. Leur liaison n'est guère
douteuse avec ceux de la région de Demnat,
Atlas occidental.
où finit le Grand
11 se peut qu'il existe, dans la zone culminante et élargie du
Moyen- Atlas, entre le Bou Iblan et le Tichoukht, une réappari
tion du socle primaire. 11 se montre, sous une très faible éten
due, près de Behalil au sud de F es ; puis chez les Riata non loin
de Taza (col de Touahar, gorges de l'Innaouen).
Enfin, dans le Maroc oriental : autour de Debdou ; à l'ouest,
au sud, à l'est d'Oudjda; et chez les Béni Snassen ; les sédi
ments primaires s'offrent à nu sur de grandes surfaces et parti
cipent à la constitution de reliefs.
Il est à peine besoin de rappeler que les terrains anciens, dans
la série anté-primaire,
sont distribués autour de roches grani
tiques réparties en noyaux ou « amygdales » , de dimensions
énormes. Des auréoles de schistes cristallins entourent ces affleu
rements elliptiques et témoignent du « métamorphisme exomor-
phe )) que la roche plutonienne a fait subir aux schistes argi
leux préexistants, au sein desquels elle a pénétré per ascensum,
en les « digérant » pour se frayer passage. On a signalé des
exemples de telles auréoles dans le Grand Atlas de Marrakech,
dans les Djebilat, chez les Reharnna, les Zemmour (sud d'Oul-
mès). etc. Nous en avons personnellement constaté à Alouana
(près Debdou),
massif des Béni Snassen.
chez les Zekkara (W. d'Oudjda), et au cœur du