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238 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
traces de glaciation quaternaire au Maroc,
montagnes.
sur les très hautes
Les énormes lacunes sédimentaires du Sahara n'existent pas
ici ; et la légende conventionnelle des couleurs, pour les étages
ou les séries,
est aussi complète que sur les cartes géologiques
des pays situés en Europe occidentale.
Ce qui distingue pourtant la carte de la Berbérie, (1) c'est
l'apparente incohérence du dessin. Elle n'offre pas cette har-
monieusé distribution de massifs primaires, auréolés d'affleu
rements mésozoïques formant eux-mêmes les enveloppes de
bassins tertiaires,
la France.
qui rend si expressive la carte structurale de
Les noyaux anté-primaires et leurs annexes paléozoïques pa
raissent semés au hasard. Nombreux au Maroc, où ils jouent
un rôle prépondérant, ils sont répartis sans symétrie, ils sont
rares en Algérie; la plupart près du littoral, du Cap Chenoua
au Cap de Garde : comme si le « massif central » de ce pays
correspondait aux abîmes de la Méditerranée sous laquelle, à
l'exception de ces lambeaux accrochés au rivage, il se serait
englouti. Ils ne prennent aucune part aux reliefs de l'Atlas. La
zone territoriale tunisienne, encore plus excentrée,
vue d'affleurement primaire reconnu.
Parmi les terrains secondaires, le système triasique,
diments peu usuels,
est dépour
aux sé
prend une place spéciale. Il se manifeste
presque toujours en des situations inopinées et la répartition de
A) Nous suppléons à l'absence d'une carte générale par la série de carions,
(Pl. IV à XIII) où sont représentés les affleurements des divers systèmes stra-
tigrapbiques et les limites de leur extension probable. On retiendra que les
terrains antéprimaires et primaires régnent partout : soit «n surface, soit en
profondeur.