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168 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
Sous l'impulsion du maître, les travaux s'étaient orientés vers
plus de précision. Ils aboutirent à la publication de cartes de
détail et de monographies régionales. Ainsi s'affirmait la conti
nuité d'un labeur énorme,
spécialistes,
réparti entre un petit nombre de
sur une contrée plus vaste que la France.
Peu d'auteurs, en définitive,
ont écrit sur la constitution
géologique de l'Algérie; et moins encore, il faut l'avouer, ont
laissé un monument durable. La science dont ils s'occupaient,
nouvelle et transitoire,
n'a pas prêté à tous des bases assez
solides. En perpétuel devenir, elle n'a pas davantage permis
d'établir une Carte géologique générale parfaite, malgré les
trois éditions: de 1881, 1889 et 1900, déjà parues (échelle de
! /800.000e).
Pour la Tunisie, où fonctionna une Commission d'Explora
tion scientifique, la carte au 800.000°
d'AuBERT, datant de
1892, n'est aussi qu'une ébauche. Celle de GlNESTOUS, en 1911,
utilisant le panneau détaillé de PeRVINQUIÈRE (1901, Tunisie
centrale), attend une mise au point nécessaire. On l'aurait pu
réaliser — en même temps que pour l'Algérie —
réduction au 1.500.000"
dans
une
produite en 1920 par le Service carto
graphique du Gouvernement général (1); mais les modifications
des tracés géologiques algériens ont été mal inspirées. Il faut le
regretter, en raison du format commode et du canevas topogra
phique conforme à celui des feuilles au 200.000e
Géographique de l'Armée.
Au Maroc, une carte au 1.500.000°
par L. GENTIL en 1921 —
du Service
établie prématurément
avant que le Service géologique nais
sant eût confié des études approfondies à un nombre suffisant
(1) Direction de l'Agriculture, du Commerce et de la Colonisation. —
d'Algérie et de Tunisie, Alger 1920.
Atlas