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ESQUISSE DE LA BERBÉRIE 247
« série ancienne » coexistent, en particulier, dans le Grand
Atlas de Marrakech: Andésites et Rhyolites, dont les dykes
et les filons traversent le Granité paléozoïque (post-cambrien) ;
et Microgranulites, parfois en coulées. La plupart des hauts
sommets de l'Adrar n'Draren paraissent constitués par des
roches de cette nature ou par d'autres, indistinctement appelées:
« Roches effusives permo-triasiques ». Les Diabases,
que leur
teinte verte rend toujours aisément reconnaissables sur le terrain,
jouent un rôle beaucoup plus vaste, bien que leur facilité de
désagrégation ne leur laisse pas la prééminence topographique.
Elles sont répandues presque d'un bout à l'autre du Maroc,
où nous avons personnellement affirmé leur rôle capital. Leurs
éruptions n'ont pas été limitées à la période permienne ou
permo-triasique : elles n'ont cessé qu'après le Trias. On peut
en dire autant d'un Basalte doléritique et d'autres roches lavi-
ques du Grand et du Moyen Atlas.
Algérie.
Aussitôt franchie la frontière,
on constate que les terrains
anciens occupent peu de place en Algérie. On n'en voit pas
dans l'Atlas saharien. Au nord des Hauts-Plateaux, l'affleure
ment de Gar Rouban prolonge un de ceux de la région d'Oud
jda. Il se peut que son âge soit prochainement déterminé grâce
à una récente découverte de fossiles. On l'attribue provisoire
ment au Silurien. Une minuscule « boutonnière » s'ouvre à
Tifrit (entre Saïda et Frenda), laissant voir des traces d'affleu
rements schisteux (Silurien)
et granulitiques sous du Lias infé
rieur. Par contre, dans les régions littorales on retrouve de véri
tables massifs : le Filhaoucen, le Cap Falcon, la Montagne des
Lions,
sont des reliefs probablement paléozoïques.