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GEOLOGIE ALGERIENNE
Ailleurs, le plus souvent, une importante discordance, soit
avec transgresion locale, soit avec régression, établit une cou
pure nette inaugurant le deuxième cycle : Vindobonien (Second
Etage Méditerranéen). L'extension générale est moindre; mais
la diversité lithologique est plus marquée, dans ces étages Hel-
vétien et Tortonien, que dans le précédent.
Au Maroc, des sables très fins argileux, remplissant des
anfractuosités du Paléozoïque à Casablanca, renferment des
Pectinidés helvétiens de conservation parfaite. Une corniche
calcaire remarquable,
près de Sidi Saïd Mâchou (barrage de
l'Oum er Rebia pour la première installation hydro-électrique)
est le rebord d'un plateau mollassique du même âge. Au sud
de Fès, des calcaires gréseux sont datés par leurs Clypéastres et
leurs grands Pectens. Ils supportent, au nord, les argiles de Fès
ou du Sebou,
auxquelles ils passent latéralement à l'est. Ces
argiles (ou mieux ces marnes bleues très argileuses),
F oraminifères (Globigérines)
riches en
avec quelques echinides et quel
ques mollusques, sont activement exploitées, à Fès même, pour
des tuileries et briqueteries. Leur épaisseur dépasse 200 ou 250
mètres. Elles sont couronnées de grès et de conglomérats torto-
niens dans les zones axiales du grand bassin de Fès : ces dépôts
détritiques marquent la fin du « cycle » .
Les argiles de Fès (de l'Oued Redom, du Sebou, de l'In-
naouen), font place, à l'est de Taza, à des argiles très chargées
de grès jaunes mollassiques, riches en fossiles néritiques helvé
tiens, notamment Ostrea crassissima, dans les régions de
Mçoun et de Taourirt, (de part et d'autre de la Moulouya).
Les affleurements, autrefois continus, ont disparu par érosion
dans la plaine des Angad, où ne reste que le substratum formé
de terrains jurassiques et paléozoïques, avec roches éruptives