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ESQUISSE DE LA BERBÉRIE 259
supérieurs de l'
Oolithique sont connus çà et là : sur le grand
plateau de Tlemcen (depuis la frontière marocaine jusque vers
Tiaret) ; dans les montagnes du Nador et de Chellala ; dans les
étroits chaînons de Géryville, du sud d'Aflou, du nord de La
ghouat (djebel Lazereg) ; dans de minuscules îlots au sud et au
sud-est de Bou Saâda. Les noyaux jurassiques des massifs des
Babors, du Bou Taleb, de Batna ; ceux de la Dorsale tunisienne ;
en possèdent d'importants témoins. Selon les lieux, les faciès
classiques sont nettement tranchés. Nous en ferons une brève
revue.
Séquanien | Corallien).
Les dépôts correspondant au Corallien se cantonnent surtout
dans la zone médiane : Chellala, Bou Sâada. Ils sont faiblement
étendus sur le vaste plateau de Saïda-Tlemcen-Oudjda : et sur
les deux revers des Béni Snassen. Ils font place, dans la région
orientale, à des marno-calcaires, déposés dans une mer de pro
fondeur moyenne.
Kimeridgien. Portlandien.
Le groupe A starto-Ptérocérien est discernable dans la zone
frontière orano-marocaine,
aussi bien au nord d'Oudjda qu'au
sud de Tlemcen. Ici apparaissent des « dolomies supérieures »
qui se continuent jusque dans la région de Saïda. Dans celle
de Géryville, le faciès typique est composé de calcaires plus ou
moins marneux,
parfois sublithographiques. Dans celle d'Aïn
Sefra-Figuig, il se peut que la partie terminale du Jurassique
marin soit remplacée par un faciès gréseux littoral,
continental.
Un dernier témoin
ou presque
d'
Oolithique supérieur apparaît sur le
Dahra marocain, (au nord et au sud de Tendrara).