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230 GEOLOGIE ALGERIENNE
ciaux (« megloub »)
— dont
les a roses des sables » sont une
forme typique (cristaux en « crête de coq », mâclés, agglutinés,
emprisonnant comme le megloub des grains de sables quart-
zeux) ;
— dominent
Exceptionnellement,
nés,
dans les bassins du Mya et de l'Igharghar.
on trouve des rognons calcaires mamelon
sur des sommets de gour comme au fond de puits artésiens.
Ce sont des étrangetés lithologiques.
Ces roches, la plupart de faible cohésion, s'enchevêtrent
presque sans ordre. Leurs caractères physico-chimiques sont sou
vent mêlés.
L'épaisseur de cette formation complexe déconcertante par
son protéisme, est essentiellement variable. On peut l'estimer,
en moyenne, de 1 50 à 200 mètres. Elle dépasse 2.000 mètres à
Kranga Sidi Nadji,
au pied de l'Aurès.
Les puits artésiens de Touggourt atteignent la base des sédi
ments sahariens à 160 ou 170 mètres de profondeur. Un forage
de 545 mètres, à Sidi Okba, ne l'a pas touchée.
On ne connaît pas de fossile caractéristique de ces dépôts
sahariens, à part les Hélix Semperiana et Tissoti (celui-ci variété
de grande taille du premier).
Les bois fossiles appartiennent surtout à des Phanérogames
(Monocotylédones et Dicotylédones), et non plus seulement à
des Gymnospermes comme ceux de l'Albien.
Quaternaire.
Il nous paraît impossible de tracer une démarcation entre le
Néogène et le Quaternaire. La même diversité de sédimenta
tion, la même discontinuité répétée,
marquent les derniers
dépôts meubles ou chimiques, jusqu'aux tapis d'argile de col
matage dans les « chemourras » périodiquement inondées, jus
qu'aux tapis de sel dans les chotts.