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NOTIONS PRÉLIMINAIRES 18»
leur ciment, redeviennent des sables. La métasomatose est le
cas spécial qui correspond à certaines dolomies, ou carbonates
ralco-magnésiens ; aux calcaires silicifiés ; à certains minerais
de zinc ou de fer (carbonates substitués au calcaire). La trans
formation de matières végétales en charbons, ou de matières
animales en pétroles, est un autre exemple.
On doit réserver le nom de lithogénèse à la formation initiale
des roches, dont les processus variés à l'extrême ne peuvent
être ici passés en revue.
Ainsi, les roches évoluent, comme si elles vivaient ; elles se
succèdent, se remplacent, se rénovent. Leur classification est
nécessairement arbitraire : elle n'a pour but que d'aider la mé
moire des spécialistes.
Notons à ce propos que les roches cristallines sont dites plu-
toniques ou volcaniques,
selon qu'elles ont pris naissance en
profondeur ou par épanchement superficiel (1). Aux premières
se rattachent les porphyrolites et les schizolites,
comme moda
lités accessoires. Les roches sédimentaires constituées dans l'eau
sont dites neptuniennes ;
et celles qui se forment par le travail
du vent : éoliennes. Enfin, le nom de cristallophyllites convient
aux roches métamorphiques feuilletées qui, par leur origine pre
mière, se rattachent tantôt aux « plutonites », tantôt aux « nep-
tunites ».
L'étude des éléments constitutifs de la lithosphère absorbe
la « Minéralogie », la « Pétrographie », étroitement liées aux
sciences physiques et chimiques ; et la « Stratigraphie », plus
proche des sciences naturelles.
(Il On emploie au*si les expressions de : « Roches abyssiques » et « hypna-
bvssiques
■> pour les l'Intonite.i, suivant la profondeur de leur gisement originel
irévélée par l'état de leur cristallisation). Les Vulcanites sont dites encore :
« Roches laviques ».