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ESQUISSE DE LA BERBÉRIE 241
La répartition et ia classification des terrains attribuables à
une sédimentation continentale —
en
époques depuis le Néogène moyen —
divers lieux et à diverses
apparaissent d'une ma
nière trop confuse et trop inexacte sur les cartes publiées.
Le rôle de ces terrains, énorme au Maroc oriental et en Ora
nie centrale, plus discret dans l'Algérie du centre et de l'est, se
montre prépondérant en Tunisie. L'aperçu général et som
maire que l'on vient d'esquisser ne donne peut-être pas l'im
pression d'un ordre stratigraphique véritable, qu'on essaiera
de dégager ensuite. Mais l'évolution géologique du bloc barba
resque apparaîtra, malgré tout, complexe.
Cette complexité,
qui oblige à un travail de déchiffrage pour
les cartes géologiques algéro-tunisiennes, s'atténue toutefois au
Maroc. L'étude initiale de cette partie de la Berbérie est ainsi
une introduction nécessaire à celle des deux autres pays. Elle
servira de base à une systématisation de l'ensemble.
C'est au Moghreb que se rencontrent,
avec la plus saisissante
netteté, les dispositions structurales les plus simples;
et aussi
les plus compliquées dont l'interprétation laisse toujours le
moins de place au doute.
note,
Si l'on va de l'ouest à l'est à travers l'Afrique du Nord, on
par gradation à peine sensible, une progression suivie
dans la complexité ou dans l'apparente confusion. Cette remar
que justifie le développement intentionnellement donné à la
géologie marocaine, dans un ouvrage destiné à faire connaître
l'Algérie.
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