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Radium, d'Uranium, de Thorium,
lentes au cours des siècles —
d'hprlqge —
érigçnt
NgTIO,^ ^RELIMINAÎRES >>($
régulières
que leurs transmutations
comme des pulsations
en çhronographes des temps révolus.
Quelque chose pourtant des êtres animaux ou végétaux de
meure, en de rares cirçons,tances : c'est, leur forme « fossilisée ».
Les espèces fossiles des deux Règnes,
connues par leur seule
iorme extérieure ou par quelque détail de leur anatomie pro-
ionde, sont incomparablement plus, nombreuses que les espèces
vivantes. Aussi, la Paléontologie qui les étudie apporte à la
Zoologie et à la Botanique de précieuses certitudes sur la
parenté lointaine des êtres,
bable de divers types d'organisation.
sur la progression et la filiation pro
Un exemple suffira : avant que les Oiseaux aient existé, il y
avait depuis fort longtemps des Reptiles ;
et le plus ancien
squelette d'oiseau (conservé avec l'empreinte des plumes) était
presque encore celui d'un reptile,
par la forme des os du crâne
ou des membres et par les dents qui, sur les mâchoires,
n'avaient pas fait place au bec corné.
La Paléontologie n'est pas moins importante en raison des
témoignages chronologiques qu'elle fournit, sur la parité ou sur
les différences d'âge des roches sédimentaires contenant les for
mes « pétrifiées » de la vie passée. Ces formes se sont succédé
dans un ordre défini,
précis comme une Loi. Si bien que la
classification des Assises géologiques, ou des Etages, comme
on l'a noté sommairement ci-dessus, est étroitement liée à la
détermination des fossiles qui les « datent ».
Un géologue ne peut connaître l'âge relatif d'un sédiment
qu'avec le secours des « fossiles caractéristiques » qu'il sait y
trouver.
Il existe quelques centaines de ces formes documentaires les
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