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RICHESSES MINÉRALES 346
s'évalue, pour l'ensemble de la Berbérie, à des milliards de
tonnes, sont une richesse trop classique pour qu'il soit utile
d'insister. C'est le produit minéral le plus caractéristique de
l'Afrique du Nord. L'exportation annuelle, sagement « con
tingentée » pour laisser vivre les anciennes exploitations, s'élè
ve à trois ou quatre millions de tonnes que le Maroc, à lui seul,
pourrait fournir pendant vingt siècles.
Les plus grands bassine phosphatés sont en effet au Maroc
central et occidental. Leur délimitation nous a été confiée en
1920. Par ordre d'importance, viennent ensuite les gisements
du sud tunisien, découverts trente ans plus tôt par Ph. Tho
mas. L'exploitation se limite ici aux bords, très redressés, de3
bassins sédimentaires. Les gisements algériens, de plus faible
tonnage,
sont répartis dans le centre et l'est constantinois. Ils
affectent des dispositions tectoniques variées. On les a succes
sivement reconnus de 1894 à 1910.
Les teneurs des bancs exploités varient, en moyenne, de
55 à 65 % en Algérie, de 60 à 70 % en Tunisie, de 70 à 80 %
au Maroc.
On trouve parfois du Guano dans certaines grottes. Des brè
ches phosphatées à ossements (Phcsphorites)
tionnées.
IV
Combustibles
ont été aussi men
Le groupe des Combustibles minéraux, dont l'importance
économique dans le monde entier prime celle des Phosphates,
est incomplètement représenté.